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La tôle ça laisse des cicatrices
08/12/2007 18:56
L'habit ne fait pas le moine a-t-on souvent coutume de dire. Pour ceux qui identifient le contenu à l'emballage, le rap n'est qu'une musique de vandale, de gangster et autres rater de la vie. Pour ceux là, le rap c'est tout le temps des mots grossiers, violent, une revendication trop brutale, détonation et usage d'armes, une apologie Luciférienne peut-être; Tout ça est certes vrai si on s'arrête à l'exemple américain, mais si on observe le rap senegalais, c'est pas trop de tout cela. Au demeurant il n'ont pas trop tord quand à la nature un peu criminelle des MC de tous les horizons. Pour preuve la plus part de ces rappeurs qu'on apprécie bien ont fait ou feront un passage par les quatre murs du bagne. Mais la fierté que j'ai, moi puriste, d'écouter ceux là c'est que de ce passage en tôle, en conseil et autres mise en garde, dans leur son ils mettent en garde: " La tôle ça laisse des cicatrices ". Toute chose naissant d'une émotion, de la prison sont nés plus d'un MC, et de la rue plus d'un MC sont en voie d'y séjourner. Les premiers témoignent de ce séjour au mitard et de l'envie ou on d'y retourner, tandis que les second s'y retrouve du fait soit de leur sincérité trop venimeuses soit à cause de leur penchant kleptomane et criminel, penchants qui n'ont on le constate rien à voir avec le truc hip hop. Vu le nombre de MC qui dans leurs textes de prison ont parlé, il m'est clair que ce thème fait partir entière du rap comme le senegal fait entièrement parti de l'Afrique. Car comment avoir un discours militant et ne pas fâcher ceux qui ne le partagent pas? Pour tous ces MC qui passe par la tôle pour avoir soutenu de nobles idées j'enlève ma casquette en disant Salam et pour ceux qui y sont pour leur penchant criminel, qu’ils assument leurs fautes comme Saddam et basta. "La rue n'offre que deux issues: La mort ou la prison en d'autres termes quatre murs ou quatre planches " scande blazz dans ‘deux issues’, la prison ou la mort, la prison puis la mort. S'il y a autres récurrence dans le rap c'est bien celui de la mort qui comme le précise al kairy ' elle nous a promis, elle viendra ', même si ni l'heure ni le lieu ne sont connus. Sous plusieurs facettes le rap développe le thème de la mort, si certains comme BOOBA peuvent se venter de ne jamais honorer à ses rencards avec la faucheuse, d'autres comme ALI précise, et c'est vrai, que nul n'est éternelle et que même les étoiles s'éteignent. Des fois, pensant à la faucheuse on place une ou deux rimes pour les proches disparus, pour les frères victimes de bavures policières, pour ceux qui nous ont dit à plus et qu'on a jamais revu, pour ceux ayant payés le prix de business illégaux. Parfois encore, la mort nous rappelle que tout est imprévisible, ' pour un rien, on peut passer l'arme à gauche, on peut passer de vie à trépas '. Dans les bras de Gabriel comme les PSY 4 DE LA RIME ou dans ceux du malin on retourne tous tôt ou tard. Où les anges brûlent, drogues, dèche, manque de travail donc oisiveté sans cesse baissent leur string et donnent l'illusion de ce a d'avoir qui vers une fin triste nous mène. C'est vrai que quand elle frappe, la mort laisse désolation, et tristesse sur le visage des proches et surtout sur celui de la mère, cette femme qui nous a fait, cette femme qui nous a construit. Car combien de femmes est-on sur d'aimer toute sa vie? Sur la tête de qui jure t-on toujours qu'on a raison se demande OXMO PUCCINO. Elle seule peut être fier de DIAM'S, elle seule même en ‘ femme seule ’ comme celle d'AKH s’est sacrifié pour notre devenir, elle seule à fait des sacrifices, a fait des choix pour notre avenir. Ayie Mama est la seule à qui, comme HI-FI on réserve tout son amour, et comme TANDEM on n’évite de la voir trop souvent au parloir. Si la Garonne qui aurait voulu que LINO soit toubib a honoré à son rendez vous avec la faucheuse, comme PIT BACCARDI on se sent si loin d’elle en restant certains qu'on la reverra bien un jour. Nul, MC ou non, n'est insensible à ce que dear mama a fait pour lui et même si comme MC JEAN GAB'1 on ne la pas trop connu, on sait que d'où elle se trouve elle prend soin de nous. Les mères dit-on ne veulent que du bien pour leurs enfants, c'est un constat, c'est une règle, et comme pour toute règle celle d'EMINEM est peut-être l'exception
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